Publié le 08/02/2022
Aujourd’hui, nous allons vous donner les 10 astuces pour devenir un manager qui se respecte ! Soyez attentif, et n’oubliez pas de noter ces astuces avec les quelques outils qui leur sont associés !
10 – La légitimité
De quoi le manager est-il responsable ? De l’ambiance, de la cohésion, de la motivation, de la compétence et de l’atteinte des objectifs. Pour pouvoir assurer ces différentes fonctions, un manager doit réunir quatre piliers indispensables : des objectifs communs, qu’il devra communiquer à l’ensemble de son équipe ; des connaissances, sans lesquelles le manager n’est pas crédible auprès de son équipe ; une personnalité, qui doit avant tout rester authentique ; et enfin des compétences, qui lui seront confiées via ses études et le reste de son équipe.
9 – Connaître son équipe
Un bon manager doit observer, échanger, cartographier pour pouvoir mettre en place des actions individualisées. Pour cela, un manager dispose notamment de deux outils fondamentaux, que tout manager devrait connaître : la Nine Box et les Etapes du changement de Kübler Ross.
Prenons dans un premier temps la Nine Box. Chaque manager doit être capable de placer les membres de son équipe sur cette Nine Box, selon leur niveau de compétence (performance) et de motivation (potentiel). Ceci doit se faire de manière confidentielle, le but n’étant pas de créer des conflits au sein de l’équipe (cf. notre précédent article sur la gestion des conflits en temps de crise).
Cet outil, mondialement utilisé, permet au manager d’identifier ses alliés au sein de son équipe, mais également ses opposants. Il pourra dès lors tenter de motiver ou de former les personnes qui en ressentent le besoin. Si un membre de l’équipe se trouve sur la zone inférieure gauche, un licenciement n’est pas à exclure ; au contraire, si un membre se trouve sur la partie supérieure droite, une promotion peut être d’usage.
Ensuite, le deuxième outil indispensable pour un manager afin de connaître son équipe, c’est la courbe de Kübler Ross :
Chaque personne passe par cette courbe lorsqu’elle apprend une mauvaise nouvelle. L’objectif d’un manager est de faire passer son équipe le plus rapidement possible de la phase de « choc » à la phase d’ « expérimentation ». C’est, d’ailleurs, pour cette compétence qu’il a été recruté. Il doit donc embarquer son équipe dans un cercle vertueux de prise de décision et d’idées nouvelles.
8 – Le courage managérial
Un manager doit prendre des décisions, parfois difficiles. Il doit avoir le courage de dire les choses, même si cela ne fait pas plaisir. Pour cela, il peut se fier à son intuition, une compétence qui a de plus en plus de poids dans le management aujourd’hui. Et surtout, ne pas oublier de dire lorsque les choses sont bien faites ! C’est un facteur de motivation pour l’équipe.
7 – Fixer le cadre
Un bon manager doit définir des règles, pour distinguer les comportements interdits des comportements « limites ». Ces règles doivent être connues de tous, et appliquées à tous de manière intransigeante. Le règlement intérieur est un moyen d’expliciter ces différentes règles. En outre, le manager est un exemple pour son équipe. Il ne peut pas se permettre de déraper, même à un after-work un peu trop arrosé. Il se doit d’être exemplaire pour être crédible. Les mêmes règles s’appliquent aux salariés et aux managers, voire peut-être même davantage aux managers.
6 – Recadrer
Lorsqu’il doit recadrer son équipe, un bon manager s’appuie uniquement sur du factuel. Aucun jugement ne doit intervenir dans ce processus, sinon il se retournera contre le manager. Il faut se baser sur des faits concrets, en tentant d’être le plus objectif possible. En outre, la sanction doit être adaptée à chaque situation en fonction de l’appréciation du manager mais aussi du passé et des valeurs de l’entreprise.
Finalement, le temps est un atout précieux pour le manager dans le processus de recadrage. En cas de sanction, le manager aura tout intérêt à communiquer l’information une semaine plus tard à la personne concernée, pour lui laisser le temps de comprendre sa situation et installer une certaine pression, pour que la personne comprenne sa faute.
5 – Manager par objectifs
Un bon manager doit fixer des objectifs mais pas seulement. Il doit les contrôler, les vérifier, les féliciter/recadrer et enfin former. L’objectif a trois fonctions : montrer clairement le but, mobiliser l’énergie vers ce but, et servir de référence. Fixer des objectifs ambitieux apparaît donc indispensable. Attention toutefois à ne pas fixer des objectifs inatteignables, ce qui pourrait être source de démotivation à long terme. Il s’agit donc de choisir des objectifs SMART : Spécifique / Mesurable / Atteignable / Réaliste / Temporel.
4 – Les pièges du management
Voici quelques pièges qu’un bon manager doit savoir identifier et éviter : décider seul ; se substituer à ses collaborateurs, en faisant plutôt qu’en laissant faire ; ne pas avoir d’autorité, et trop laisser faire ; faire du favoritisme.
3 – Montrer sa reconnaissance
De nombreuses études montrent que le premier facteur de démotivation au travail est le manque de reconnaissance, suivi par une rémunération trop faible et des relations conflictuelles.
Un bon manager doit donc montrer sa reconnaissance. Pour cela, il peut mettre en place différents outils : des félicitations personnelles ; une réunion pour célébrer les succès ; expliquer pourquoi il a apprécié un fait en particulier ; faire confiance à son équipe ; etc.
2 – Les rituels managériaux
Un rituel managérial correspond à des moments d’animation, qui sont clés pour l’équipe. En tant que manager, instaurer ces rituels est d’une grande importance car ils permettent d’informer, de rassurer, d’échanger, de motiver, de fédérer, etc. La périodicité de ces rituels varie énormément d’une structure à l’autre, du moins il existe les assemblées générales, les réunions mensuelles, hebdomadaires, etc. L’entretien individuel est aussi un rituel indispensable pour tout manager. Un manager doit connaître son équipe et jouer le rôle de psychologue. Les réunions informelles sont également d’une grande importance, pour mieux connaître son équipe, sonder l’ambiance et les humeurs, de manière détendue. C’est ce qu’on appelle le « management de la machine à café ».
1 – Sens et bienveillance
La règle numéro 1 et qu’il ne faut surtout pas oublier, pour devenir un bon manager : manager en adéquation avec ses propres valeurs et objectifs.
Rédacteur : Lucas Guillaud– Trésorier chez AMS Conseil et Étudiant en Master 1 Entrepreneuriat.