Publié le 26/01/2021
Nicolas Chartier a rejoint AMS Conseil en 1995 avant d’accéder au poste de président sur le mandat 1996-1997. Il est aujourd’hui chef d’entreprise et à la tête d’AramisGroup (AramisAuto, Clicars, Cardoen), la plateforme de vente de voiture online N°1 en Europe. Nicolas Chartier revient aujourd’hui vers nous pour partager son expérience au sein de la Junior-Entreprise.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours avant d’intégrer AMS Conseil ?
J’ai d’abord effectué un baccalauréat scientifique avant de me diriger vers une classe préparatoire aux grandes écoles de commerce à Toulouse. J’ai ensuite intégré Kedge Business School à l’issue de mes concours.
Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre AMS Conseil?
Je suis entré en école de commerce en ayant en tête que je vevais être le président de la Junior-Entreprise. Mon cousin ayant été président de l’une d’elle, j’ai été séduit par l’idée d’intégrer une telle association. Au–delà des études, je voulais vivre des expériences professionnelles concrètes. Dès mon arrivée à Kedge, je me suis vite engagé auprès du mandat en place en étant constamment présent au local de l’association. Je ne suis pas passé par un processus de sélection, ce qui m’a permis de devenir rapidement un membre à part entière de la Junior-Entreprise.
Comment avez-vous vécu votre expérience au sein d’AMS Conseil ?
En première année, j’étais essentiellement chargé de prospecter des clients. J’ai également pu apprendre et participer à certaines études. Par la suite, j’ai constitué une liste dans l’optique de succéder au mandat en place. La confiance des autres membres m’a permis d’effectuer mes premiers pas en tant que « patron ». N’ayant eu aucune expérience managériale par le passé, AMS m’a permis de voir tout ce que je ne savais pas faire : c’est l’occasion de faire ses premières erreurs et d’apprendre. J’ai vécu beaucoup d’expériences humaines pendant cette période ainsi que des bons moments passés sur certaines études réalisées.
Selon moi, on voit la qualité des parcours des personnes qui ont fait partie d’une JE. Ils sortent de l’ordinaire et ont un état d’esprit différent.
Qu’as-tu fait après AMS ?
J’ai eu l’opportunité de partir à Hong-Kong en 1997 pour VINEXPO, poste que j’ai obtenu grâce à mon expérience de Junior-Entrepreneur à AMS Conseil. Le groupe m’a engagé en tant que responsable du bureau de Hong-Kong, dans la perspective de création d’un salon en Asie. Mes objectifs étaient de recruter des collaborateurs et de trouver des fournisseurs, en appui de l’équipe de Bordeaux. Un an plus tard, le directeur de Baron Philippe de Rothschild m’a proposé de travailler pour son entreprise. Après avoir monté une première entreprise en 1999 avec un de mes amis, j’ai co-fondé AramisAuto en 2001. Désormais présente en France, en Belgique et en Espagne, l’entreprise a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires de 748 millions d’euros et compte aujourd’hui près de 800 collaborateurs. Elle continue de se développer à un rythme important, ce qui nourrit mon ambition de nous étendre à plus grande échelle encore.
Fortement intéressé par l’entrepreneuriat depuis mon expérience à AMS Conseil, j’ai en parallèle co-écrit un livre, Devenir un leader Lean avec un Sensei. Je me suis beaucoup documenté sur le sujet, ce qui m’a donné l’envie d’écrire sur la problématique de l’entreprenariat avec des personnes spécialisées dans le domaine. Je m’interroge toujours sur la manière d’apprendre à faire mon travail de demain, parce qu‘il se différencie de celui d’aujourd’hui et le travail que je dois faire demain, je ne sais pas encore le faire.
Aujourd’hui, quels souvenirs gardez-vous d’AMS Conseil ?
J’ai l’habitude de dire que mon expérience de Junior-Entrepreneur a été la seule chose qui m’ait été utile à l’école. J’ai le souvenir d’une belle expérience humaine où l’on a partagé beaucoup de bons (mais aussi de moins bons) moments avec mon équipe. Je garde toujours contact avec certaines personnes qui ont travaillé avec moi pendant mes années à AMS Conseil.
Pour l’anecdote, le président de Marketing Méditerranée sur mon mandat était un de mes très bons amis de prépa et une personne avec qui je continue de parler du mouvement des Junior-Entreprises. J’ai également rencontré mon épouse durant un congrès en 1996. Cela montre l’importance que cette période a eu dans ma vie.