M. Benoît TOURNANT, cadre chez KPMG, revient sur son expérience à AMS Conseil.

Publié le 14/10/2021 

Parlez-nous de votre parcours avant d’intégrer la Junior-Entreprise.

B.T : « Après mon BAC, j’ai intégré une classe préparatoire en région parisienne. J’avais déjà bien en tête de faire une école de commerce et j’avais d’ores-et-déjà un attrait pour l’entrepreneuriat. C’est avec quelques idées de projets en tête que je suis arrivé à KEDGE ; j’avais d’ailleurs mentionné un projet lors de mon entretien d’admission. Le concept était d’exporter des produits de gastronomie française à l’étranger. »

Pourquoi avoir choisi d’intégrer AMS Conseil ?

B.T : « Très jeune, je cherchais à être financièrement indépendant et à trouver de ′′petits jobs′′. J’étais heureux de pouvoir disposer de mon propre argent et de pouvoir m’acheter ce qui me faisait envie. C’est ainsi que j’ai commencé à travailler pour un traiteur dès mes 16 ans.
C’est dans cet esprit et avec de nombreux projets d’entrepreneuriat en tête que je me suis renseigné sur le mouvement des Junior-Entreprises. Un ancien étudiant de mon lycée était dans une autre JE et je l’ai contacté pour échanger sur leurs problématiques avant de postuler à AMS Conseil.

C’est l’association qui me ressemblait le plus, l’association avec « un grand A » qui offre un aspect professionnalisant très marqué grâce à la proximité avec les entrepreneurs. Ce fut un véritable catalyseur professionnel. »

Comment avez-vous vécu vos deux années à AMS Conseil ?

B.T : « Tout d’abord il faut savoir que les deux années au sein de l’équipe m’ont offert des expériences totalement différentes. La première année, j’étais Chef de Projet et notre activité se concentrait sur l’aspect commercial, tandis que la seconde année, je suis rentré au bureau de l’association en tant que Vice-Président. J’ai alors été amené à travailler sur la stratégie de l’association, tout en restant Chef de Projet. C’était un poste assez transversal puisqu’il était au contact du Business Development, du Marketing, de la Communication, des Ressources Humaines, etc. Être à AMS Conseil, c’est avant tout un parcours évolutif.

Mon tout premier projet a été pour une entreprise de packaging de la région qui cherchait à pénétrer le marché britannique. Nous avons dû mener cette mission en anglais, et présenter les conclusions à la Directrice Commerciale ainsi qu’au Directeur Général.
J’ai aussi pu mener d’autres projets pour des marques alimentaires, des enseignes de fast fashion et surtout pour des entrepreneurs. J’ai adoré pouvoir les aider à lancer leur projet. C’était presque comme un job étudiant mais tout en étant extrêmement enrichissant, engageant et responsabilisant.

Du point de vue de l’équipe, on passait beaucoup de temps ensemble, que ce soit sur le campus comme à l’extérieur de l’école. L’association était très chronophage et c’était presque notre “vie”, je dirais. Finalement, AMS a été une expérience non seulement associative mais aussi humaine, en ce qui me concerne. »

Avez-vous une anecdote ou bien un moment fort qui vous vient à l’esprit ?

B.T : « Selon moi, les congrès ont été de grands moments. Ils font partie des plus grandes réunions étudiantes en France. Ces événements valorisent notre investissement et concrétisent le mouvement dans lequel nous nous sommes engagés. C’est l’occasion de rencontrer des étudiants du reste de la France, et parfois même de l’étranger, ainsi que de bénéficier des formations et des conseils d’entreprises renommées. »

Aujourd’hui, quels souvenirs gardez-vous d’AMS Conseil ?

B.T : « Je dirais que l’expérience humaine est ce qui m’a réellement marqué. Être au contact du client dès l’âge de 20 ans et travailler au sein d’une équipe sont des opportunités très formatrices. L’acquisition de soft-skills est aussi indéniable et ça a été un véritable tremplin pour moi. »

Quels conseils donneriez-vous à de jeunes junior-entrepreneurs ou bien à des personnes qui souhaiteraient le devenir ?

B.T : « Le plus gros enjeu est d’ordre humain. Il faut apprendre à communiquer avec les membres de son équipe et essayer de créer une culture et des raisons de se serrer les coudes ensembles. C’est d’autant plus compliqué qu’il s’agit d’un environnement associatif ou chacun est maître de son implication. La compréhension des envies, des motivations et des qualités des autres membres est primordiale pour s’assurer que chacun des membres s’épanouisse. »

Rédactrice : Maureen Koenig – Présidente d’AMS Conseil et Étudiante en Master 1 Supply Chain.

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